Psychologie et sophrologie, le duo gagnant

Sophrologie ou pas Sophrologie ? certains patients souhaitent être accompagnés en sophrologie afin de voir disparaitre certaines manifestations physiologiques gênantes, voire handicapantes (manifestations physiques des crises d’angoisses, tensions internes plus ou moins permanentes ou survenant dans des situations précises…). La sophrologie vous aidera à diminuer et même à faire disparaitre ces manifestations. Avec un entraînement régulier, la sophrologie a des effets certains. Elle permet de moduler les réponses de l’organisme au stress physique, mental et émotionnel. Mais dans certaines situations, la sophrologie n’est pas forcément immédiatement adaptée car elle ne ferait qu’étouffer des mots qui cherchent à s’exprimer par des maux. Un symptôme exprime un besoin. Le camoufler ne ferait qu’étouffer ce besoin qui réapparaîtrait d’une façon ou d’une autre. Parler de ses peurs, mieux les comprendre et être accompagné afin de développer de nouvelles stratégies adaptatives permet de retrouver son équilibre émotionnel. Une anamnèse détaillée est nécessaire (recueil de tous les éléments relatifs au patient, à sa plainte, aux circonstances d’apparition des symptômes : quand, comment, avec qui, depuis quand). Cette anamnèse, riche et fouillée est un élément incontournable de toute prise en charge afin de définir les stratégies thérapeutiques, dont l’une d’entre elle peut être la sophrologie.

Cela ne veut pas dire qu’il faille systématiquement aller voir un psychologue avant de voir un sophrologue. Néanmoins, l’alliance des deux est un duo intéressant. Je rencontre également des patients au clair avec leur problématique et la sophrologie vient alors naturellement s’inscrire dans leur prise en charge.